8/10/2013

Porsche Cayenne Turbo S

Imaginez un véhicule qui se doterait des qualités sportives de la Porsche 911, associées aux capacités de roulage des SUV pur et dur, ce véhicule existe bel et bien, c’est la Porsche Cayenne Turbo S. Après sa version Cayenne Turbo, la firme allemande récidive quelques années plus tard avec le Turbo S, un monstre de 550 ch.


Une évolution rendue nécessaire pour pouvoir concurrencer des modèles de plus en plus musclés à l’instar de la Mercedes ML63 AMG doté de 557 ch et le BMW X6 M fort de ses 555 ch de puissance ou encore le Range Rover V8 Supercharged de 510 ch. Cette ultime version du Cayenne arbore un design décidément sportif à commencer par les puissantes entrées d’air central sur le bouclier. Les lignes sont tendues et le capot est très sculpté comme pour démontrer toutes la puissance que cacherait le véhicule. Sur les flancs, les ailes arrière sont galbées mettant ainsi en valeur les massives jantes 21 pouces.


Même son de cloche du côté de la face arrière où les impressionnants doubles sortis en aluminium viennent renforcer ce sentiment de puissance pour ceux qui auraient encore des doutes sur la sportivité du Turbo S. Esthétiquement parlant, le Cayenne Turbo S a réussi à créer une belle synergie entre la puissance et l’élégance le tout dans une sobriété exemplaire. Pour finir ce chapitre extérieur, les dimensions du Turbo S sont les suivantes, 4,85 m de longueur, 1,95 m de largeur et 1,71 m de hauteur. Passons maintenant à l’intérieur de ce Cayenne, on découvre deux types d’habitacle au design bicolore, le premier Noir/Beige et le second Noir/Rouge et qui donnent au final un contraste de couleur très élégant.


Un intérieur qui est très personnalisable grâce à une large gamme de produits et de packs. C’est aussi un habitacle qui exhibe la même ambiance sportive de l’extérieur notamment avec son habillage tout cuir, sièges, portes et la planche de bord se rehausse de cette noble matière. Autre matière tout aussi noble, l’Alcantara recouvre par sa beauté le ciel de toit ainsi que d’autres éléments de l’habitacle, sans oublier de belles essences de bois comme la ronce de noyer, l’olivier ou l’acajou... Tout a été fait à bord pour que le conducteur et les passagers jouissent du maximum de confort. Ainsi les sièges sport adaptatifs possèdent 18 réglages différents pour obtenir une assise idéale et ce n’est pas fini, grâce au Pack Mémoire Confort, le conducteur retrouve ses réglages personnalisés, ce qui est très pratique dans le cas où le véhicule change de conducteur. La planche de bord finition carbone, se démarque de la version turbo précédente par une élégante montre qui se loge en haut du tableau. Vous aurez entre les mains un volant SportDesign à palettes qui vous permettra de tirer le meilleur des 550 ch ainsi que de sa boîte de vitesses Tiptronic S de 8 rapports. Tout autour du volant on trouve 5 instruments ronds dont le compte-tours portant la fameuse griffe turbo S. Pour le multimédia, le Porsche Cayenne Turbo S offre son système PCM (Porsche Commu-nication Management) qui se compose d’un écran haute définition couleur tactile de 7 pouces et qui permet du bout des doigts de commander ordinateur, autoradio, téléphone, lecteur CD/DVD. Pour la sonorité et comme le veut la tradition sur les produits Porsche, vous aurez le choix entre le système Burmester avec ses 1000 watts de puissance délivrée par 16 haut-parleurs et le Bose délivrant 585 watts par 14 haut-parleurs. Côté rangement, le coffre du Cayenne Turbo S présente un volume de chargement de 670 litres et qui peut passer à 1780 litres avec la banquette arrière rabattue.


Il est temps de passer aux choses sérieuses, je veux parler de la motorisation, le Porsche Cayenne Turbo S reprend le V8 4.8 biturbo à injection directe de la version précédente mais cette fois le bloc a été bidouiller par les ingénieurs de Porsche et délivre désormais une puissance titanesque de 550 ch à 6000 tr/min soit 50 ch de mieux que l’ancien. Un couple de 750 Nm est disponible à partir de 2250 tr /min. Avec un tel bloc dans ses entrailles, le Turbo S peut atteindre une vitesse de 283 km/h et bondir de 0 à 100 km/h en 4,5 sec. Il devance ainsi ses concurrents, la Mercedes ML63 AMG atteint les 250 km/h (vitesse limitée) et le 0 à 100 km/h en 4,8 sec. Le BMW X6 M se contente lui de 250 km/h (vitesse limitée) et un 0 à 100 km/h en 4,7 sec.


La première conclusion qu’on peut tirer de cette comparaison furtive, c’est que le Cayenne Turbo S est doté d’une redoutable accélération. Toute la puissance colossale du V8 4.8 biturbo est distribuée aux essieux via une transmission intégrale permanente gérée par le révolutionnaire système PTM qui permet d’optimiser la stabilité du véhicule ainsi que son agilité comme sur les virages. Enfin la consommation du moteur V8 est évaluée à 11,5 litres/100 km et les rejets de Co2 à 270 g/km.

Le prix du Porsche Cayenne Turbo S à partir de 153 604 euros.

8/04/2013

Audi A4

Chaque constructeur possède son propre modèle star qui s’accapare un gros pourcentage de ses ventes et qui représente en même temps la vitrine de la marque. Si pour Renault et Peugeot c’est la Clio et la 207 qui jouent ce rôle, pour la firme aux quatre annaux c’est l’Audi A4 à qui incombe cette lourde tâche. En effet, les ventes de la seule A4 ont dépassé le chiffre mirobolant de 10 millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Ainsi chaque nouvelle version commercialisée de l’A4 revêt une très grande importance et ne laisse guère le droit à l’erreur pour Audi, il en résulte à chaque fois un modèle de plus en plus raffiné et perfectionné surtout qu’en face la concurrence est redoutable avec en tête la BMW Serie 3.


Esthétiquement, la dernière version de cette Audi A4 arbore les nouveaux codes stylistiques de la marque à commencer par la fameuse calandre Single Frame aux contours arrondis.
Sans oublier des optiques très acérées dont les LEDs prennent la forme d’une ligne. Le bouclier avant se voit aussi plus profilé et intègre des feux antibrouillard et des prises d’aires aux formes anguleuses.


On peut ajouter à cela que le design de cette face avant s’inspire beaucoup de celui de l’A5. Du côté de l’arrière, les surfaces sont plus sculptées et les nouveaux feux imitent ceux de la dernière A6.


La silhouette devient plus épurée ajoutant plus de grâce au véhicule, le capot lui accentue par sa longueur cette impression de longévité. Cependant on constate que les dimensions restent quant à elles invariables, ainsi la longueur mesure 4,701 m pour la version Berline et 4,699 m pour la version Avant. Quant à la largeur, elle est de 1,826 m pour les deux versions. Pour finir ce tour des dimensions, la hauteur a une valeur de 1,427 m pour la version Berline et de 1,436 m pour la version Avant. Passons maintenant à l’intérieur où on découvre que les changements sont beaucoup plus subtils. Mise à part de nouveaux inserts décoratifs ainsi que l’éclairage des compteurs.


Le design intérieur de l’A4 a réussi à créer une belle synergie entre l’élégance et la sportivité. Le côté sportif de l’habitacle s’affirme par les revêtements chromés de certaines commandes ainsi que du levier de vitesse. L’élégance et le style sont présents par l’utilisation de matériaux nobles comme le bois et le cuir.


Les sièges procurent eux confort et bon maintient pour le conducteur comme pour les passagers, ils peuvent même être chauffés et ventilés. L’ergonomie progresse par la simplification de certaines commandes comme le système MMI qui passe de 8 à 4 touches seulement. Pratique aussi par le coffre qui présente un volume de 480 et 490 litres pour la version Berline et Avant. Avec les sièges arrière rabattus il passe à 962 et 1430 litres pour les mêmes versions Berline et Avant.
La sécurité à bord n’est pas en reste grâce à une myriade de système et d’équipement comme l’ESC (Contrôle électronique de stabilisation), l’EDS (Blocage électronique de différentiel), l’ASR (antipatinage), la direction assistée électromécanique et bien sûr les airbags. Pour finir la qualité de finition et fidèle à la réputation de la firme allemande et ne laisse guère de place à la critique.

Il est temps de jeter un œil sous le capot, l’Audi A4 embarque pour sa gamme essence des blocs dotés de la technologie TFSI et qui permet une meilleure combustion du carburant, sans oublier que ces moteurs sont tous accompagné du système Start/Stop. La motorisation essence est représentée par le 1.8 TFSI de 120 et 170 ch, le 2.0 TFSI de 211 ch et 3.0 TFSI de 272 ch. Pour la gamme diesel, les blocs TDI sont vraiment très performants et sobres, ainsi ils ont recours à une technique Common Rail ultramoderne et voient leurs puissances augmentées et leurs consommations réduites. La motorisation diesel est représentée par le 2.0 TDI de 120, 136, 143 et 177 ch ainsi que le 3.0 TDI de 204 et 245 ch. L’Audi A4 est une voiture qui innove par les technologies très avancée qu’elle embarque, à l’instar de l’Audi Select Drive qui permet de choisir entre 5 modes de conduite : efficiency, comfort, auto, dynamic et individual, ainsi à chaque mode le comportement du véhicule change. On peut aussi citer la transmission intégrale Quattro qui offre une adhérence des roues beaucoup plus élevées.
Il existe cinq niveaux de finition Attraction, Ambiente, Business line, S line et Ambition luxe.

Le prix de l’Audi A4 à partir de 27 640 euros ( modèle 1.8 TFSI finition Attraction)

8/01/2013

McLaren P1

Si vous avez toujours rêvé d’être à la place d’un Michael Schumacher ou d’un Sebastian Vettel en train de conduire une redoutable voiture de formule 1, votre rêve peut désormais devenir une réalité si vous avez bien sûr économisé assez d’argent pour vous payer la toute dernière McLaren P1.


Car qui de mieux que la firme anglaise de Ron Dennis pour produire une digne héritière des voitures de Formule1. Présentée il n’y a pas si longtemps au Salon de Genève 2013, son nom P1 en dit long sur ses capacités car c’est le terme utilisé dans l’univers de la F1 pour désigner la Pole position. Il faut dire qu’avec les attributs dont elle s’est généreusement dotée, la P1 peut facilement décrocher sa place en haut du podium. D’ailleurs les rumeurs battent leur plein affirmant que la P1 aurait signé un chrono explosif sur la boucle Nord du Nürburgring.


La McLaren P1 porte en réalité une double casquette, celle d’être une dynamique voiture de route mais aussi celle d’être un redoutable bolide sur piste, nos confrères de Topgear l’ont même qualifié de Jeckyll et Hyde mécanique. Cette Super car est le fruit des 50 ans d’expérience que McLaren a acquis en F1. Le processus de production de ce nouveau modèle a nécessité la création d’une nouvelle chaine de montage qui verra chaque jour sortir un modèle de l’usine de Woking.


La P1 peut être qualifiée de voiture rarissime puisqu’elle ne sera produite qu’en 375 unités. 250 sont hélas déjà commandés, il ne reste donc que 125 unités, mais vous l’avez sûrement deviné, la liste des prétendants est longue. La P1 se veut aussi une réponse de McLaren à la guerre sans merci que se livrent les grands constructeurs de voiture de sport pour décrocher le titre de la voiture la plus rapide. Elle vient ainsi concurrencer des modèles comme la Ferrari LaFerrari, la Bugatti Veyron, la Koenigsegg Âgera, la Pagani Hyuera, la Lamborghini Veneno, la Porsche 918 ou encore la SSC Ultimate Aero TT. Le design de la P1 est l’œuvre de l’un des plus renommés designers de notre temps, Frank Stephenson qui a déjà exercé son talent chez Ford, BMW, Ferrari, Fiat et bien sûr chez McLaren. Les lignes de la McLaren P1 ressemblent beaucoup à celle de la précédente MP4-12C mais en plus agressif. Ces concepteurs expliquent que cette silhouette si particulière a été obtenue grâce à des essais en soufflerie. Ainsi donc, chaque portion de sa carrosserie a été optimisée pour obtenir un aérodynamisme de pointe et son coefficient de trainée (Cx) égale à 0.34 en est le parfait exemple. D’autres éléments viennent renforcer cet aérodynamisme à l’instar du massif aileron arrière qui s’adapte selon la vitesse du véhicule. Le poids a aussi été allégé grâce à l’utilisation de fibre de carbone pour la carrosserie ainsi que le châssis, il serait aux alentours de 1400 kg. Quant aux dimensions, elles sont les suivantes, 4,59 m de longueur, 1,94 m de largeur et 1,17 m de hauteur.


À l'intérieur de la McLaren P1, l’ambiance est au carbone qui recouvre une grande partie de l’habitacle, ainsi tableau de bord, portes, console, plancher et toit sont recouverts de cette matière.


Le conducteur aura sous les yeux trois écrans TFT qui affichent informations et autres paramètres de conduites. Comme équipement, elle propose pour ses deux occupants une audio de chez Meridian Sound System ainsi que système de navigation, climatisation, sièges-baquets en cuir...etc. La P1 renferme dans ses entrailles le bloc V8 de 3,8 litres bi-turbo reprit sur la MP4-12C et placé en position centrale arrière mais qui a été entièrement modifié et délivre désormais une puissance de 737 ch au lieu des anciens 600 ch. Il est épaulé par un second moteur électrique qui fonctionne selon le procédé de récupération de l'énergie cinétique Kers et qui est doté lui d’une puissance de 176 ch. Ainsi la puissance totale du véhicule grâce à l’addition des deux moteurs culmine à 916 ch à 7500 tr/min alors que le couple max de 900Nm est atteint à 4000 tr/min.


Avec une telle puissance elle se place derrière les 963 ch de LaFerrari et les 960 ch de la Koenigsegg Agera ou encore les 1001 ch de la Bugatti Veyron mais devant les 730 ch de la Pagani Huyera et les 750 ch de la Lamborghini Veneno. Avec une telle motorisation, sans nul doute les performances sont au rendez-vous. Ainsi la P1 explose le 0 à 100 km/h en 3 sec et atteint une vitesse maximale de 350 km/h (limitée).

Le prix de la McLaren P1 est de 1 million d’euros.