10/29/2013

Land Rover Defender

Considéré comme le doyen des 4X4 en tous genres, le Land Rover Defender continue inlassablement depuis six décennies de sillonner les pistes les plus difficiles de la planète sans jamais s’essouffler. Si l’appellation Defender est toute récente puisqu’elle date de 1991, le modèle en lui-même dérive directement du Land Rover de 1948 qui est lui-même basé sur la légendaire Jeep Willis.


Bien sûr le véhicule a connu quelques mutations depuis cette date mais globalement, il est resté fidèle au concept d’origine et conserve ainsi ses caractères mais aussi ses défauts. On peut résumer les étapes clefs dans la vie du Land Rover comme suit : 1947, le premier modèle basé sur une Jeep Willis est présenté au grand public. En 1958, c’est l’apparition de la série 2, qui amène avec elle une mise à niveau du moteur et quelques changements mécaniques mineurs. En 1971, c’est le tour de la série 3 qui offre au design du véhicule quelques rondeurs surtout au niveau des ailes ainsi qu’un nouveau tableau de bord pour l’intérieur. La mécanique se voit-elle attribuer une nouvelle boite de vitesse mécanique synchronisée. Le plus grand changement est venu en 1983, le Land Rover 90 et 110 (nommés ainsi d'après la longueur de leur empattement en pouces) ont vu leurs suspensions à lames remplacées par celle des ressorts hélicoïdaux. En 1991, c’est bien sûr le changement du nom par celui de Defender pour le distinguer ainsi de l’autre modèle Discovery. Enfin, en 2006 il hérite d’un nouveau moteur turbo diesel de chez Ford. Le land Rover Defender a les gènes d’un grand baroudeur, il a été conçu pour être robuste mais surtout capable de rouler sur les surfaces les plus difficiles ainsi que d’être facile à réparer. Ce n’est pas étonnant si le modèle connaît un énorme succès dans les pays où la géographie est rude comme en Australie, au Moyen-Orient et en Afrique. C’est aussi vous l’avez sans doute remarqué, un modèle très prisé par les grandes organisations comme les Nations-Unies ou par les militaires.


Son design est reconnaissable entre mille, surtout par ses célèbres optiques circulaires et sa calandre rectangulaire, un style qui n’a que très peu changé durant ces soixante dernières années. Le modèle Defender offre un grand nombre de configuration en fonction du châssis et de la carrosserie. Vous avez ainsi le choix entre plusieurs versions de carrosseries dénommées soft top, hard top, Pick-Up, station wagon, Crew Cab et Simple Cab. S’ajoute à cela des éditions limitées comme Cap Horn et Defender Cabriolet. N’oublions pas aussi le choix entre trois types d’empattement : la 90, la 110 et la 130, il faut noter que les trois types d’empattement ne sont disponibles qu’avec certaines carrosseries et pas sur l’ensemble.


Le design intérieur reste fidèle à l’esprit Land Rover et ça en inspirant la force et la robustesse le tout avec une touche de sobriété.


Pour la motorisation, le Defender bénéficie depuis 2012 d’un nouveau bloc diesel, le 2.2L de chez Ford, il remplace ainsi le bon vieux 2.4L délaissé pour être en conformité à la réglementation en vigueur sur les émissions. Il développe une puissance de 122 ch à 3500 tr/min et un couple maximum de 360 Nm à 2000 tr/min. Il peut ainsi atteindre une vitesse maximale de 130 km/h et une accélération de 0 à 100 km/h entre 15,8 et 17 sec selon les modèles.


Grâce à son impressionnante garde au sol et à la taille de ses roues, le Defender peut franchir les pistes les plus impraticables et ce n’est guère surprenant d’un descendant direct du Jeep Willis. Sur la route il offre un comportement agréable et sa motorisation 2.2L est largement suffisante en ville comme sur autoroute. Côté équipement, le Land Rover Defender propose le nécessaire comme : ABS, ETC, la climatisation, la peinture métallisée, les jantes en alliage, le système multimédia…etc. Conclusion, le Def est un véhicule de passion et de plaisir mais il peut aussi être le véhicule utilitaire parfait de tous les jours, sur qui on peut toujours compter.

Le prix du Land Rover Defender à partir de 27 020 euros

10/23/2013

Seat Ibiza Cupra

Ibiza, un nom qui fait rêver tous les fêtards et les amateurs de musique électronique à travers le monde, mais c’est aussi un nom qui a conquis le cœur de millions d’automobilistes par le célèbre modèle de la firme espagnole Seat.
L’apparition de la Seat Ibiza remonte au début des années 80, elle sonnait comme une belle mélodie douce et rythmée qui la démarquait largement de la concurrence, qui il faut l’avouer commençait à s’égarer dans les dédales de l’uniformité.
En 2008, ses concepteurs ont voulu accélérer cette douce mélodie pour avoir encore plus de sensation et ça à travers une variante plus sportive du modèle, aussi bien à l’aise sur route que sur circuit et dénommée pour l’occasion Ibiza Cupra, Cupra pour Cup et Racing.


Cinq ans plus tard, le modèle musclé de Seat passe par la case restylage pour lui donner un nouveau souffle face à une montée en puissance de la concurrence notamment avec l’arrivée de le Clio 4 Rs et la 208 Gti. Comparée à l’ancienne version, la Cupra 2013 gagne encore plus en agressivité. Le nouveau look on le doit au designer maison, Luc Donckerwolke.


Les optiques ainsi changent pour des formes plus anguleuses, accentuant le regard du véhicule et donnant plus de personnalité à la face avant même si dans la passée elle n’en manquait pas. Il faut préciser que les optiques sont bi-xénon et équipées de feux de jour à diodes. L’entrée d’air gagne en volume et les rétroviseurs s’habillent d’une teinte noire laquée. S’ajoute à cela des jantes de 17 pouces au dessin très espacé et laissant entrevoir de plus grands disques de frein.


Du côté de l’arrière c’est une sortie d'échappement trapézoïdal qui caractérise la Cupra par rapport au modèle de base. Globalement on peut dire que la Seat Ibiza tourne la page de l’extravagance pour celle de la discrétion, ce qui la fait gagner en élégance. Cette version restylée partage le même châssis que celui de la dernière Polo. À l'intérieur de l’habitacle, on retrouve cette touche de sportivité avec des sièges en cuir (en option), un pédalier en aluminium ou encore un volant sport cuir surpiqué avec palettes pour un changement de vitesses quasi instantanées.


Côté équipement on découvre le système portable SEAT (PID) qui se compose d’un écran tactile de 5 pouces amovible, de la reconnaissance vocale, du Bluetooth et bien sûr de l’affichage des informations utiles sur l’ordinateur de bord.
Côté pratique, le coffre arrière présente un volume de rangement de 292 litres et qui peut passer à 847 litres avec la banquette arrière rabattue. C’est moins qu’une Clio 4 Rs (300/1146 litres) ou une Peugeot 208 Gti (285/1076 litres). Le confort aussi est présent avec la climatisation avec la Climatronic qui règle la température de l'habitacle conformément à la température souhaitée préréglée à l’avance. La sécurité sur la Cupra n’est pas en reste puisque le modèle bénéficie d’une myriade de système de sécurité comme le régulateur de vitesse, l’ESC Correcteur électronique de trajectoire et le différentiel autobloquant XDS, phares Bi-xenon avec AFS, l’aide au démarrage en côte (Hill Hold Control), 2 fixations Isofix et enfin les airbags. Passons maintenant sous le capot où on découvre le bloc 1.4 TSI de 180 ch associant turbo et compresseur à 6.200 tr/min et un couple de 250 nm entre 2.000 et 4.500 tr/min. Les performances sont évidemment au rendez-vous, l’Ibiza Cupra 2013 aligne un 0 à 100 km/h en 6,9 sec seulement. Pour la vitesse maximale, elle flirte avec les 228 km/h. Au niveau de la consommation, elle tourne dans les 5.9L/100 km en moyenne, alors qu’en mode sportif elle passe à 19,5 L /100 km. Les rejets sont quant à eux de 139 g/km. Pour la boîte de vitesse, la firme ibérique a fixé son choix sur la boîte robotisé DSG 7 de chez Volkswagen. Sur route, la Seat Ibiza Cupra procure une conduite agréable et légère et si on ajoute le rugissement assez sympa du bloc moteur le plaisir est vite au rendez-vous.


Le prix de la nouvelle Seat Ibiza Cupra 2013 est de 22 305 euros.

10/21/2013

Ferrari F430

Dans la grande famille Ferrari, la F430 fait figure du modèle d’entrée de gamme, c’est aussi un véhicule qui s’inspire largement du monde de la formule au point où on peut la qualifier de véritable voiture de course sur route.


Conçue à l’origine pour remplacer l’ancienne Ferrari Modena, elle s’inspire logiquement de cette dernière, mais ses concepteurs affirment que 70% des pièces qui la constituent sont entièrement neuves. C’est aussi le fruit d’une coopération réussie entre le légendaire Pininfarina et le designer américain Franck Stephenson, chef du design chez Ferrari et considéré par ses compères comme l’un des plus grands stylistes dans l’univers de la voiture, d’ailleurs il a déjà fait parler de lui chez d'autres marques prestigieuses comme McLaren, BMW et Maserati.
C’est en 2004, que la Ferrari F430 fut présentée au grand public, lors du Mondial de l’automobile de Paris, sa commercialisation s’étend ainsi entre 2004 et 2009. L'entrée de la Ferrari F430 fut très remarquée, car le modèle était résolument tournée vers le futur surtout avec toutes les avancées technologiques qu’elle embarque. D’ailleurs, deux de ses innovations sont des premières mondiales pour des voitures de série. La première, c’est le système E-Diff ou différentiel électronique, un système issu directement de l’épreuve reine des sports mécaniques et qui offre aux monoplaces une adhérence optimale dans les sorties de virage, ce qui donne concrètement sur la Ferrari F430 une plus grande stabilité et une tenue de route améliorée.


Le deuxième système, c’est un interrupteur sur le volant (mieux connu pour les pilotes de la Scuderia par le nom de « manettino »), il propose de changer les réglages du véhicule. Sur la F430, il permet de changer le comportement de la voiture autour de 5 modes différents,ICE, RACE, SPORT, COURSE et enfin CST.
Pour ICE,  le contrôle de stabilité est à son maximum et les performances sont réduites, RACE est très utile pour un trajet d’une faible adhérence comme conduire sous la pluie, SPORT  offre au conducteur un juste un milieu entre performances et sécurité, COURSE  n’est valable que sur piste de course et enfin le CST  il permet de d'activer ou désactiver le contrôle de stabilité et de traction.


Parlons un peu de l’aspect design qui donne à la Ferrari F430 des faux-airs d’une Enzo notamment avec le dessin des feux et des prises d’air, sans oublier les jantes disproportionnées. Ce modèle de la firme italienne innove aussi avec l’utilisation de matériaux légers comme l’aluminium afin de réduire le poids du véhicule et gagner ainsi en performances, le poids ne dépasse pas en effet les 1450 kg.


À l'intérieur de l’habitacle même son de cloche, tout a été fait pour optimiser les performances de la Ferrari F430 et faciliter ainsi le pilotage du bolide. Les commandes principales sont regroupées pour améliorer l’ergonomie.


Comme matériaux, on retrouve encore de l’aluminium mais aussi de la fibre de carbone. Il faut ajouter que la personnalisation de l’intérieur et l’extérieur sont presque sans limite grâce au programme Carrosserie Scaglietti.
Sous le capot de l’étalon, on trouve un moteur essence V8 à 90° de 4.3L qui a déjà fait ses preuves chez un autre grand constructeur transalpin et qui équipe certains de ses modèles, je veux bien sur parler de Maserati. Pour la F430, le bloc a été revisité et développe désormais 490 ch avec un couple de 370 nm à 3 500 tr/min. On remarque que quand on le compare à l’ancienne version, le moteur ne gagne pas moins de 25% de puissance en plus. Inutile de dire que les performances sont exceptionnelles : accélération de 0 à 100 km / h en 4,1 sec et une vitesse maximale supérieure à 315 km / h. La consommation tourne autour de 18,3 L/100 km et les rejets sont de 420 g/km, bref ce n'est pas la voiture idéale pour les écolos.

Le prix de la Ferrari F430 est de 172535 €.

10/20/2013

Dacia Lodgy

Une chose est indéniable avec la firme Dacia, sa stratégie de véhicule low-cost qui offre un excellent rapport qualité/prix lui réussit très bien. La preuve, son modèle Duster connaît une vraie explosion de ses ventes au niveau mondial. Il était donc dans la logique des choses que la firme roumaine récidive encore avec un nouveau modèle très bon marché qui cette fois s’attaque au segment des monospaces compact. Ainsi après avoir lancé le Duster en 2010, c’est au tour du Lodgy de voir le jour en 2012.


Par ses dimensions très généreuses, parmi les meilleurs de son segment, ce dernier joue à fond la carte familiale. Avec une longueur de 4,50 mètres, Le Dacia Lodgy se place ainsi juste devant l'Opel Zafira qui mesure lui 4,42 m mais après le Renault Grand Scenic (4,57 m) et le Citroën C4 Grand Picasso (4,59 m) et le Ford Grand C-Max qui mesure lui 4,52 m. Mais au niveau prix le Lodgy devient vite un intouchable par son prix si dérisoire.


Le Dacia Lodgy est un modèle qui a été conçu à partir du Duster mais contrairement aux modèles des débuts, la firme roumaine semble donner de plus en plus d’importance à l’aspect extérieur, le style est résolument moderne et les lignes sont harmonieuses. Quoi qu’en disent ses détracteurs, le Lodgy arbore une face avant très réussie à l’instar du dessin des optiques qui donne une vraie personnalité à ce modèle sans oublier un bouclier généreux inspirant la robustesse.Même chose à l’arrière, avec des feux dotés d’un design géométrique très original. On notera aussi que sur le Lodgy la ceinture de caisse est plus haute. Passons maintenant à l’intérieur du véhicule, l’habitacle est à l’image de l’extérieur, générosité et confort sont les maitres-mots à bord.


Ce nouveau modèle de la firme roumaine est résolument tourné vers la famille, il dispose ainsi de 7 places très accueillantes grâce à une garde au toit et un espace au genou et au coude assez généreux. Même la troisième rangée offre un confort inédit. Quand les autres modèles offrent de simples strapontins en guise de troisième rangé, le Lodgy offre des places à part entière pour cette même zone, elle peut même accueillir les grands gabarits et pourquoi pas deux ! Une autre qualité de cet habitacle, c’est sa modularité, il peut ainsi passer en configuration 2, 5 ou 7 places assez facilement.


Même topo pour le volume de rangement, le Lodgy offre une capacité qui s’échelonne de 207 jusqu’à 2617 litres. Il séduira à coup sur ceux qui transportent un grand nombre de bagages dans leurs déplacements surtout pendant les vacances.


Le design de l’intérieur et comme celui de l’extérieur en nette amélioration.
Dacia, semble avoir tourné la page des intérieurs bruts sans aucun charme et mise désormais sur un design beaucoup plus raffiné. La planche de bord arbore un dessin très harmonieux et disponible en un revêtement bi-ton assez flatteur. Autre qualité du Dacia Lodgy, c’est le niveau d’équipement qui contrairement au passé, évolue nettement, on trouve ainsi le fameux système Media Nav doté d’un écran tactile de 7 pouces qui permet d’écouter musique en audio streaming, de téléphoner en fonction main libre ainsi que de naviguer en mode 2D ou 3D. Il embarque aussi prise jack, USB et Bluetooth. Vous aurez aussi le choix pour une autre version moins sophistiqué, le Dacia-Plug&Radio. La sécurité n’est pas en reste sur le Lodgy de Dacia, on trouve ainsi 4 airbags, l’ESC, l’ABS avec aide de freinage d’urgence, le limiteur de vitesse sans oublier 3 places de la seconde rangée avec fixation ISOFIX.


Passons maintenant sous le capot où on trouve pour la gamme essence le bloc 1.6 MPI de 85 ch et le 1.2 TCe de 115 ch, pour le diesel c’est le 1.5 DCi de 90 et 110 ch. Examinons de plus près cette motorisation, pour l’essence, le moteur 1.2 Tce s’en tire mieux que le vieux 1.6 MPI, il permet au Lodgy d’avoir un couple maximum de 190 Nm disponible à 2000 tr/min et ainsi d’atteindre une vitesse max de 179 km/h. Sa consommation tourne aux alentours de 5.8 litres/km alors que les 4 cylindres MPI est un vrai glouton avec ses 7 litres aux 100 kilomètres. Pour le diesel, si le petit 1.5 DCi de 90 ch se montre très idéal pour la ville et sa sobriété (consommation de 4.2 litres/km) ne peut que satisfaire. Pour son grand frère de 110 ch, on pourra compter sur lui pour les gros trajets surtout qu’il n'est pas trop glouton avec sa consommation de 4,5 litres/100km.
Il existe quatre niveaux de finition, Lodgy, Ambiance, Lauréate et Prestige.

Le prix de la Dacia Lodgy à partir de 9.900 euros. 

10/12/2013

Renault Zoe

Quatrième modèle électrique du constructeur Renault, la Zoe incarne une nouvelle vision pour ce genre de véhicule, qui jusque-là souffrait d’une image un peu terne chez le grand public. Ainsi la marque au losange a voulu à travers ce nouveau modèle rapprocher ce concept de véhicule propre du grand public et faire de la Zoe, une voiture presque comme les autres. D’ailleurs beaucoup d'espoirs sont fondés sur la Zoe et on attend qu’elle s’impose comme une référence dans son segment. Sa première apparition s’est incarnée en 2010 sous les traits de la Renault Zoe Concept, un concept car qui ressemble à 95% de la version finale. 




La commercialisation n’a débuté qu’en mars 2013 et on compte plus de 6000 exemplaires de vendus en Europe. Soit ! Ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan millions de véhicules vendus en hexagone, mais ça reste quand même un bon départ et on attend que les chiffres décollent. Surtout après que ses concepteurs ont changé de position sur la formule de la Wall Box pour un rechargement avec un une simple prise domestique. Oublions ces petits défauts de jeunesse et parlons de la Zoe elle-même. Ce nouveau modèle de Renault est désigné par ses concepteurs comme une petite Citadine polyvalente. Ses dimensions sont de l’ordre de 4,08 m pour la longueur, 1,73 m pour la largeur et pour la hauteur 1,57 m. Bref des dimensions presque identiques à celle de la Clio 4 sauf pour la hauteur où l’écart est de 10 mm en faveur de la Zoe. Elle est dotée d’un design plutôt sympa, un style qui n’est pas passé inaperçu puisqu’elle a été élue la voiture la plus design de l’année 2013, lors des Red Dot Award. Une face avant assez malicieuse avec un petit côté espiègle, c’est les termes qu’utilisent les designers de la Zoe pour la décrire. On est loin des lignes tendues de certains modèles contemporains, la Zoe présente des lignes fluides et des formes arrondies. 




Elle arbore ainsi les nouveaux codes stylistiques de la marque avec quelques détails en plus comme une nuance bleutée présente sur les chromes mais aussi les projecteurs et les vitres arrière pour nous rappeler qu’il s’agit bien d’une voiture électrique. 


Autre bonne surprise sur la Zoe et contrairement à ce qui se fait habituellement sur les véhicules électriques, la prise est cachée derrière le logo de la marque. Pour ce qui est de la carrosserie, la Zoe est disponible en 5 portes.Passons maintenant à l’intérieur de l’habitacle où on découvre une ambiance très zen et puérile notamment par l’utilisation de plastique blanc et beigne. On retrouve aussi cette teinte bleutée à l’intérieur qui, à vrai dire, ajoute encore plus de sérénité à cet habitacle. Le design de la planche de bord présente un style plutôt classique qui accueille en son centre la console multimédia avec comme pièce maitresse le fameux système R-Link. 




On remarque aussi que toute l’instrumentions sur la Zoe est numérique et qui est en plus réactive au monde de conduite, puisqu’elle change de couleur selon celle-ci. La Zoe peut se targuer d’être une voiture dont la genèse est cent pour cent électrique, c’est-à-dire qu’elle ne résulte pas d’une simple adaptation d’un véhicule thermique comme le font les autres concurrents. Côté habitabilité, la Zoe offre suffisamment d’espace et de confort pour que les passagers se sentent à l’aise. Pour le coffre, il propose un volume de rangement de 338 litres, c’est-à-dire supérieur à celui de la nouvelle Clio. Passons maintenant aux choses sérieuses, je veux bien sûr parler de motorisation. Contrairement aux apparences, la Zoe n’accueille pas un moteur fait maison, ni même un bloc venu d’un autre constructeur français mais le cœur battant est signé par l’équipementier allemand Continental. C’est un moteur synchrone à rotor bobiné qui développe 88 ch de 3.000 à 11.300 tr/min et possède un couple instantané de 220 nm. Cela permet à la Zoe d’atteindre une vitesse maximale de 135 km/h. Des caractéristiques qui font une voiture idéale pour la ville et même pour les petits trajets interurbains. Son autonomie est théoriquement d’environ 240 km mais en cycle urbain elle n’est que de 100 à 150 km ce qui largement suffisante. Il y a bien sûr plusieurs facteurs qui influent sur l’automne comme le mode de conduite ou si on utilise la climatisation. Il reste enfin le problème de la recharge, pour ce faire, 




la Zoe peut se brancher avec son chargeur Caméléon sur WallBox qui coute 490 euros ou sur une borne publique. Et ce n’est pas tout, il y a trois modes de recharge;
-Standard : avec une WallBox ou une borne, la durée du chargement est entre 6 et 9h
-Accélérée : par le moyen d’une borne et qui permet d’avoir 80% de charge en 1 heure.
-Rapide : par le moyen d’une borne et permet d’avoir 80% de la charge en 30 minutes seulement.
Ce pendant face à la réticence de certains sur le mode de rechargement, Renault a pris la décision pour un futur proche de commercialiser sa Zoe avec un cordon pouvant se brancher une simple prise publique. Bien sûr avec ce type de branchement, la durée de rechargement ne sera que plus grande. Pour finir passons au chapitre équipement, ce dernier-né de la marque au losange offre le plein d’équipement, étalé sur trois niveaux de finition, Life, Zen et Intens. Le premier niveau Life propose par exemple le régulateur-limiteur de vitesse, la climatisation automatique, l’aide au stationnement, les vitres avant électriques, 6 airbags, ABS et système multimédia R-Link. Avant d’aborder la question du prix, il faut savoir qu’en plus du prix du véhicule, il faut ajouter le prix de la location des batteries qui est d’environ 79 euros par mois pour un forfait de 12 500 km/an.

Le prix de la Renault Zoe à partir de 13.700 euros.

10/08/2013

BMW X1

Ne se contentant pas d’être l’un des premiers sur le marché à se lancer dans le segment des SUV, BMW a continué à élargir sa gamme au fil des années, pour asseoir sa suprématie sur ce genre de véhicule. Son armada compte désormais 4 modèles d’exception; le X1, le X3, le X5 et le X6. Chronologiquement, le SUV X5 fut le premier de la série à être lancé au début du millénaire et il sera suivi trois ans après, en 2004, par le SUV Compact X3. En 2009, c’est au tour du Crossover X6 de tenter sa chance avant que le Crossover Compact X1 lui emboite le pas. Aujourd’hui vous l’aurez sans doute compris, c’est la version BMW X1 qui nous intéresse, les trois autres étant déjà mis à l’honneur sur notre blog.


Le BMW X1 est un modèle qui a bien marché puisqu’il a dépassé la barre des 300.000 exemplaires vendus à travers le monde, en moins de deux ans et demi d’existence ça s’appelle un exploit !.


Ses concepteurs ont voulu qu’il soit une sorte d’alternative au X3 notamment par ses dimensions raisonnables (longueur 4,45 m, largeur 1,80m et hauteur 1,54 m). À son lancement, le X1 fut le seul modèle présent dans le segment des Compact Premium avant qu’il ne soit rejoint deux ans plus tard par l’Audi Q3 et le Rang Rover Evoque. Ces derniers, ont réussi à présenter des modèles si bien aboutis, qu’ils ont commencé à grignoter des parts de marché au X1. C’est dans cette optique que la firme d’Ingolstadt réplique en 2012 par un restylage de mi-carrière pour donner un nouveau souffle à son modèle. Le X1 actuel, présente un design dynamique et élégant et comparé à la version précédente, les différences sont plutôt subtiles. Sur la face avant, les phares ont été que très légèrement redessinés comme pour le bouclier et de nouveaux rétroviseurs plus fins ont fait leur apparition. Le véhicule conserve à vrai dire ses codes stylistiques qui ont fait son succès par le passé comme les doubles projeteurs ronds qui lui donnent ce regard si atypique. De profil, le capot allongé et l’habitacle décalé vers l’arrière lui donne une silhouette longiligne. Grâce aux trois finitions thématiques Xline, Sport Line et M sport on peut personnaliser l’apparence de cette silhouette.


À l'intérieur du véhicule, même son de cloche, le comparatif avant/après se résume sur la console qui a été redessiné et orientée plus vers le conducteur améliorant ainsi l’ergonomie. On peut aussi noter la finition monte en grade notamment avec les plastiques dures qui cèdent leurs places à des matériaux moussés plus esthétiques. Le design de cet habitacle a réussi à répondre aux besoins de ses occupants et ça sur tous les niveaux, esthétique, ergonomie, confort ou sécurité. La planche de bord présente un design clair et les commandes sont bien mises en évidence de quoi mettre le conducteur à l’aise dans ses mouvements. Il faut noter que de grands efforts ont été réalisé par BMW dans le but de simplifier l’utilisation des commandes et ça par la diminution du nombre de touche ou par la création de raccourcis. Le X1 dispose d’une excellente position de conduite grâce à une multitude de réglages. L’habitacle jouie elle d’une bonne modularité, la banquette arrière rabattable en 40/20/40 pouvant s’incliner jusqu’à un angle de 31 degré. Le coffre présente lui un volume de chargement qui s’échelonne entre 420 et 1350 litres et profite aussi de case de rangement sous le plancher. Le X1 c’est aussi un concentré de technologie, on peut citer l’exemple du BMW ConnectedDrive qui donne accès au véhicule juste avec son IPhone et ça même si vous vous trouvez à une distance de 1500 mètres de votre véhicule.


Maintenant, jetons un œil sous le capot où on trouve une offre de quatre moteurs essence et le même nombre pour le diesel. La gamme essence comporte sDrive18i de 150 ch, le s(x)Drive20i de 184 ch et le xDrive28i de 245 ch, quant au xDrive25 il fut remplacé par le xDrive28i.
Pour le diesel, il est représenté par le sDrive16d de 116 ch, le s(x)Drive18d de 143 ch, le s(x)Drive20d de 177 ch et le xDrive25d de 218 ch, notons que l’ancien bloc xDrive23d de 204 ch a cédé sa place pour le xDrive25d.
Côté performance, le bloc diesel version EfficientDynamics se démarque par sa sobriété et affiche une consommation de seulement 4,5 l/100 km et des rejets de 119 g/km. Alors que le nouveau venu, le xDrive25d offre une redoutable puissance de 215 ch qui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 6,8 sec et d’atteindre une vitesse maximale de 230 km/h, le tout avec une consommation de 5,9 l/100 km et des rejets de 154 g/km. Il existe six niveaux de finition car certains packs sont devenu des finitions à part entière, on compte désormais la finition Premiere, Lounge, Lounge Plus ainsi que les trois finitions avec lignes personnalisées Xline, Sport et M Sport.


Le BMW X1 est un véhicule qui joue la carte de la légèreté et procure un comportement routier agile et plaisant.

Le prix de la BMW X1 à partir de 28.750 euros (modèle X1 sDrive16d 116 ch finition Premiere)